ZzzzZZZzZZZ
Oui, "ZzzzZZ" résume plutôt bien l'état du blog en ce moment et vous m'en voyez désolée.
Cependant, devant la foule hystérique et avide de piscines remplies de filles à poil, de rando en plein soleil, de chapeau de cowboy je me dois de rectifier le tir.
Sachez donc que je reprend mes expéditions en bus à dater de cette semaine afin de vous fournir en photos et en anecdotes. Et vu l'état des bus je pense donner d'ici peu un numéro de compte pour vos dons afin de me soutenir !
Bref, sachez également que mettre des photos en ligne relève de l'épreuve de patience (voire de force) et que les plus avertis sauront que patience ne rime pas avec Coraline.
Histoire de vous mettre quelque chose sous la dent, soirée d'hier ^^ :
Martin (en photo quelque part par là) nous a amené au cinéma avec quelques autres personnes pour voir une rediffusion de Brazil de Terry Gilliam. Petite parenthèse pour vous signaler que c'est à voir absolument et que On se réuni donc au ciné qui était bien loin de l'espèce d'énorme complexe aseptisé que je m'étais imaginé. En effet, c'était certes immense (rien de bien étonnant maintenant) mais la direction n'a pas manqué d'humour et d'originalité : vous disposez d'une petite table devant votre siège (un peu comme à la fac) avec un bloc de papier (toujours comme à la fac) et d'une carte des menus (comme au restaurant).
Le principe est simple : pendant qu'une armée de serveurs à l'affût patrouillent aux quatre coins de la salle, vous notez sur le papier ce qui vous ferait plaisir et vous coincez le papier dans un machin prévu à cet effet devant vous. Le serveur-patrouilleur voit alors le ce qui s'apparente à un petit drapeau (votre papier) et se précipite sur vous en baragouinant son nom, à quel point il est ravis de vous servir etc. Il file comme l'éclair, papier en main et reviens plus tard avec votre commande. Résultat : vous pouvez grailler et picoler devant votre film.
Ensuite, apparaissent à l'écran les consignes : tandis que vous pouvez sans vergogne faire un boucan de tout les diables en mangeant de croustillantes chips trempées dans du Queso, il vous est interdit de papoter avec le voisin ou la voisine. De toute façon, on ne parle pas la bouche pleine.
Ensuite la voix d'hôtesse de l'air nous prévient sans rire, illustrations à la clef, que si une attaque de zombie survenait, il faudrait se les farcir à la hache. Elle croit bon de préciser qu'il vous faudra viser la tête, afin de réduire ce qui reste de leur cerveau en miettes. Que du bonheur !
Malheureusement il n'y a pas eu d'attaque de zombie et nous avons tranquillement quitté les lieux après presque 3 heures de film.
Ensuite : l'autre français d'Arkane arrivait le soir même, un resto s'imposait donc. Nous avons finit la soirée en centre ville dans un restaurant visiblement assez populaire, dont le gérant avait eu des vues sur le poste de maire d'Austin (ce qui s'est soldé par un échec et le pauvre homme est finalement resté derrière ses fourneaux). Déjà calés par ce qu'on avait grignoté au ciné, nous nous somme contentés pour moi d'une espèce de martini sans martini mais avec de la vodka vanille et de la liqueur de cacao ou je ne sais quelle autre bizarrerie et pour John d'une espèce de milkshake au chocolat, plus cher qu'un milk shake sans qu'on sache pourquoi et relativement mal présenté.
A 1h30 du mat' nos chères têtes blondes ont enfin pu établir la communication avec nos oreillers !
Bon ce sera tout pour aujourd'hui, et promis ! je reviens le plus vite possible !
Big Bisous (vous avez moins d'une seconde pour retrouver l'auteur de ce tube absolument phénoménal, véritable révolution musicale).
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